THEME :La vie harmonieuse dans l’église primitive

TEXTE: ACTES 2 :41 -47 & 4 :32-37

SERMON

Le jour de la pentecôte est le début de 1’Église. En ce jour, il y a eu plusieurs personnes qui ont accepté le Seigneur Jésus dans leur vie et leur nombre atteignait trois mille chrétiens venus de toutes les régions du monde. Ils étaient tous ensemble et s’appliquaient fidèlement à écouter l’enseignement que donnaient les apôtres, à vivre dans la communion fraternelle, à prendre part aux repas communs et à participer aux prières. C’est avec une grande puissance que les apôtres rendaient témoignage à la résurrection du Seigneur Jésus et Dieu leur accordait à tous d’abondantes bénédictions. Chacun ressentait de la crainte, car Dieu accomplissait beaucoup de prodiges et de miracles par l’intermédiaire des apôtres. Le groupe des croyants était parfaitement uni, d’un seul cœur et d’une seule âme. Aucun d’eux ne disait que ses biens étaient à lui seul, mais, entre eux, tout ce qu’ils avaient était propriété commune. Tous les croyants étaient unis et partageaient entre eux tout ce qu’ils possédaient. Ils vendaient leurs propriétés et leurs biens et répartissaient l’argent ainsi obtenu entre tous, en tenant compte des besoins de chacun. Personne parmi eux ne manquait du nécessaire. En effet, tous ceux qui possédaient des champs ou des maisons les vendaient, apportaient la somme produite par cette vente et la remettaient aux apôtres ; on distribuait ensuite 1’argent à chacun selon ses besoins. Par exemple, Joseph, un lévite né à Chypre, que les apôtres surnommaient Barnabas, ce qui signifie « l’homme qui encourage », vendit un champ qui était pour lui, il apporta l’argent et le remit aux apôtres et les apôtres partagea en fonction des besoins de chacun. Chaque jour, régulièrement, ils se réunissaient dans le temple, ils prenaient leurs repas ensemble dans leurs maisons et mangeaient leur nourriture avec joie et simplicité de cœur. IIs louaient Dieu et ils étaient estimés par tout le monde.

Et le Seigneur ajoutait chaque jour à leur groupe ceux qu’il amenait au salut. La communauté des croyants augmentait rapidement (2.47). Dans Actes chapitre 2 :41, ils étaient plus de 3 000 croyants, et dans Actes 4 :4 ils sont déjà 5 000 chrétiens. Tout naturellement, les besoins économiques avaient augmenté, les besoins matériels étaient là, le problème de gestion de la communauté se posait, mais il y a des points nécessaires sur lesquels cette Eglise s’est appuyée pour vivre une vie d’unité et de communion fraternelle.

Premièrement : Le témoignage clé est que la multitude de ceux qui avaient cru au Seigneur, étaient d’un seul cœur et d’une seule âme (4.32). Ils avaient un seul et même but, ceci les rendait capables de partager tout ce qu’ils possédaient.

Ils n’étaient pas individualistes et ne prétendaient pas que leurs biens étaient leur propriété privée. Un tel partage est une autre façon de témoigner du Christ puisqu’il reflète l’unité pour laquelle Jésus avait prié en faveur de ses disciples en disant :« Désormais je ne suis plus dans le monde, mais eux, ils sont dans le monde, tandis que je vais vers toi. Père saint, garde-les en ton nom, ce nom gue tu m’as donné, afin qu’ils soient un comme nous. Jean 17 :11 ». Elle démontre que Jésus est vraiment venu du Père (Jean 17.21). Leur participation à l’église. Leur appartenance à la communauté de Dieu était prioritaire à toute autre communauté de rassemblement. Aujourd’hui, ce n’est plus comme ça, les gens n’ont pas le temps de venir à l’église et sont pris en piège par des mouvements sociaux. Il y a un mouvement récurrent qui piège beaucoup de chrétiens et qui les pousse à abandonner la foi. Affaire de communauté du village. Les communautés du village ne sont pas mauvaises en soi, s’il s’agit de s’entraider, de se secourir en cas de besoins mais je mentionne quelques conséquences très graves : 1- le fait de tenir les réunions les dimanches au même moment que la prière à l’église, beaucoup ne viennent pas à l’église à cause de cela et d’autres ne sont pas fréquentes à l’église, ils se sentent obligés de participer aux différentes réunions des groupes. Pourtant quand on leur dit de venir aux réunions de prière les dimanches et dans les programmes de l’église, ils ne viennent pas souvent. L’église doit être la véritable communauté d’un chrétien, où il doit s’épanouir, mais à cause de l’individualisme, beaucoup ont du mal à s’impliquer à l’église et ils veulent avoir complètement leur vie à l’extérieur de l’église. Dans l’église primitive ce n’était pas le cas. Ils étaient très souvent à l’église sans pour autant abandonner leur famille, ils se visitaient entre eux, ils s’accueillaient entre eux, chacun priait pour son prochain, mais aujourd’hui nous avons perdu toutes ces valeurs, nous ne nous visitons pas facilement entre nous, ce sont les visites de circonstances qui sont présentes dans les églises actuelles, si quelqu’un est décédé, on se rassemble là-bas, ou s’il y a un cas de baptême, on va là-bas, sinon on ne visite pas. Nous sommes influencés par le monde et non influencer le monde. Nous nous laissons influencer par les programmes des païens, des personnes qui programment leur cérémonies les dimanches matin, ils vous invitent et vous vous sentez obligés de partir là-bas au lieu de dire à la personne le dimanche est pour rendre un culte au Seigneur. Ce sont des pièges du diable pour éloigner les enfants de Dieu à l’église. Hébreux 10, versets 25 à 27, disent : « Veillons les uns sur les autres pour nous inciter à mieux aimer et à faire des actions bonnes. N’abandonnons pas nos assemblées comme certains ont pris l’habitude de le faire. Au contraire, encourageons-nous les uns les autres, et cela d’autant plus que vous voyez approcher le jour du Seigneur. Car si nous continuons volontairement à pécher après avoir appris à connaitre la vérité, il n’y a plus de sacrifice qui puisse enlever les péchés. Il ne nous reste plus qu’à attendre avec terreur le Jugement de Dieu et le feu ardent qui dévorera ses ennemis ». L’un des points forts de l’Eglise des apôtres était la régularité, ils se réunissaient et priaient et s’édifiaient ensemble. Il est dit qu’ils s’attachaient fortement à l’enseignement des apôtres, c’est-à-dire de la Bible, c’est une occasion pour nous Eglise de mettre cela dans notre programme, venir tột, poser des questions, participer aux études bibliques pour que nous soyons murs dans la parole de Dieu. Nous avons besoin de connaitre la parole de Dieu pour ne pas tâtonner dans notre marche chrétienne.

Deuxièmement : Les croyants étaient si généreux qu’il n’y avait parmi eux aucun indigent (4.34a). L’emploi du mot « indigent » au lieu de « pauvre » est intéressant. Certains de ces croyants étaient peut-être riches chez eux, mais ils étaient désormais indigents parce qu’ils s’étaient séparés de leurs biens. Ceux qui ne pouvaient accéder à leurs biens matériels à cause de ce qu’ils avaient donné leur vie à Jésus, ces personnes avaient besoin des soutiens. Les chrétiens persécutés avaient de soutiens spirituels et matériels. C’est comme aujourd’hui, si un enfant musulman se converti à Christ, privé de ses biens, on le chasse de la maison par ce qu’il a donné sa vie à Jésus, il a droit d’être soutenu, s’il était à l’école, il a droit de continuer ses études. Les missionnaires et les veuves avaient aussi besoins de soutiens et l’Eglise était organisée de sorte que les chrétiens envoyaient leurs biens quand la nouvelle communauté avait besoin de soutiens.

Donner à l’église est une chose très importante et recommandé par Dieu lui-même. Nous, nous n’avons pas à vendre nos maisons ou nos champs comme eux mais ce que nous faisons, c’est d’apporter nos dimes, nos offrandes et nos dons pour l’épanouissement de l’œuvre de Dieu ici-bas sur la terre, comme le livre Malachie le dit. Les chrétiens de l’église primitive étaient hospitaliers, ils aimaient accueillir leurs frères et sœurs. Hébreux 13 : 1 à 2, Dieu dit « Continuez à vous aimer les uns les autres comme des frères. N’oubliez pas de pratiquer l’hospitalité. En effet, en la pratiquant certains ont accueilli des anges sans le savoir »

Troisièmement : ils louaient Dieu et dans la simplicité de cœur : ils reconnaissaient que tout ce qu’ils avaient était une manifestation de la grâce de Dieu. Ils rendaient des éloges à Dieu, reconnaissant qu’il était la source à l’origine de leurs victoires, leurs exaucements, les miracles et les conversions. Ils étaient simples et accessibles. Les chrétiens de l’église primitive n’étaient pas renfermés en eux-mêmes. Ils passaient du temps ensemble et formaient une véritable communauté qui partageait les mêmes valeurs. Ils témoignaient de la mort et la résurrection de Jésus. Il n’y avait pas de différence entre eux car la Bible elle-même dit :« Car vous êtes tous enfants de Dieu par la foi qui vous lie à Jésus-Christ. Vous tous, en effet, avez été unis au Christ dans le baptême et vous vous êtes ainsi revêtus de tout ce qu’il nous offre. Il n’y a plus ni Juif ni Grec, il n’y a plus ni esclave ni libre, il n’y a plus ni homme ni femme ; car tous vous êtes un en Jésus-Christ. Si vous appartenez au Christ, vous êtes alors les descendants d’Abraham et vous recevrez l’héritage que Dieu a promis. Galates 3: 26 -29 » c’était la nature de l’église des apôtres mais aujourd’hui dans les églises, nous avons perdu la plupart de ces valeurs qui faisaient la force de l’église. Nous avons laissé la place & I ‘individualisme, les divisions, l’ethnocentrisme et I ‘égoïsme. Chacun pour soi Dieu pour tous comme les gens du monde aiment le dire. Aucune personne ne veut penser à son prochain, les missionnaires souffrent, ce sont les habits troués qu’on les envoie et les pasteurs en retraite traversent des moments difficiles par ce que les églises ne se souviennent plus d’eux, les veuves sont abandonnées et l’œuvre du Seigneur est bloquée å cause de nos mauvaises manières d’agir. L’évangélisation ne bouge pas et beaucoup de jeunes ot peur et refusent de se former pour aller en mission par ce qu’en voyant la condition de vie de ces missionnaires, ce n’est pas encourageant, ce sont les habits troués qu’on les envoient ou dès fois on les oublie carrément et beaucoup d’églises ont perdu la vision missionnaire, elles ne pèsent qu’à elles-mêmes, elles n’ont plus le vison missionnaire, une église sans mission est morte, une église sans évangélisation tend vers son déclin. Il faut qu’on change et qu’on reprenne les bonnes habitudes. Dieu dit dans I Pierre 3, versets &a9 : « En effet, ayez tous les mêmes dispositions et les mêmes sentiments; aimez-vous comme des frères, soyez bienveillants et humbles les uns à l’égard des autres. Ne rendez pas le mal pour le mal, ou l’insulte pour l’insulte. Au contraire, répondez par une bénédiction, car c’est une bénédiction que Dieu a promis de vous accorder quand il vous a appelés. » Conduisez-vous d’une manière digne de I ‘évangile de Christ. Tenez ferme dans un même esprit, combattant d’un même cœur pour la foi de l’évangile. Le Seigneur nous appelle à retrouver ces valeurs, ces communions fraternelles.

Pour finir, travaillons à nous perfectionner, encourageons-nous, vivons en plein accord, dans la paix et que le Dieu de la persévérance et du réconfort nous donne de vivre en plein accord les uns des autres comme Jésus Christ notre Seigneur l’a bien voulu pour nous.

Amen!

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